Les Espagnolades

Ton corps se devine sous ses habits noirs,
Y sentir le lys et les parfums de l'espoir
Plus enivrant que ne l'est la cigüe
Honorant les nymphes qui déjà t'ont vu.
Un sourire et tes paupières lourdement closes
Sur ta bouche et tes yeux, tels les aurores forcloses.

Dans le frémissement de l'air, tu t'en amuses,
Âmes immortelles, digne héritière des muses ;
Mort doucereuse qui ne semble plus qu'un repos
Nocturne sur ton souffle tranquille et chaud.
Ardente lectrice des esprits en fuite,
Refuge fleuri des amours fortuites
Eternité des étoiles brillantes de tes yeux
Sous la lueur des jours enfin heureux
Inlassable, ne convenant point à l'auguste trépas
A la maison de l'Aède où la mort n'entre même pas.






























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