Le sens que je donne à mon art
Depuis l’origine de l’humanité, l’art a toujours occupé une place centrale, bien antérieure à toutes les autres techniques. Il est fort probable que les artistes étaient des femmes et des hommes. Leur première idée a été de représenter les femmes et on peut penser qu’elles en seront les dernières. Finalement, il y a un rapport particulier entre les femmes et l’art qui perdure depuis toujours. Ceci pour une bonne raison, c’est qu’il n’existe rien dans la Nature qui dépasse leur beauté. Ce qui est magnifique c’est que femmes et hommes, nous sommes d’accord avec cette idée.
La responsabilité des artistes dans la représentation des femmes est totale. Ils doivent assumer la part de fiction qu’ils y mettent finalement toujours, même s’ils ont l’impression d’être dans le réalisme. Ainsi, ils participent à l’image que la société construit d’elle. C’est à partir de cette réflexion que j’ai décidé du sens que j’allais donner à la photo.
Dans la période dans laquelle nous vivons, où l’égalité des sexes avance à petit pas, où les droits des femmes sont constamment menacés, il est grand temps que les artistes s’interrogent sur la manière dont ils mettent en scène les femmes et l’image que leur œil en donne. La photographie comme tous les autres arts doit être au service des êtres humains et non pas les êtres humains au service de l’art.
Penser mon métier de photographe, c’est avoir une réflexion sur mon sujet. Il n’est pas question pour moi que les femmes soient l’objet du plaisir, mais le sujet du désir. La primauté va donc au respect de l’être et de la beauté de toutes les femmes dont mon rôle est de mettre en lumière. À travers des styles de vie très différents d’une personne à une autre, mon travail est d’en saisir la singularité.
Faire fi des canons et révéler la multiplicité de l’élégance et de la grâce : toutes les femmes sont belles même lorsque les lumières sont éteintes.
Pour les messieurs, la démarche est la même. Mais pour eux, il s’agit de révéler leur sensibilité, d’encourager leur élégance romantique et de faire surgir leur différence dans un dandysme exacerbé. Leur force est souvent manifeste pour mieux cacher les poètes et les rêveurs qu’ils sont en fait.
La responsabilité des artistes dans la représentation des femmes est totale. Ils doivent assumer la part de fiction qu’ils y mettent finalement toujours, même s’ils ont l’impression d’être dans le réalisme. Ainsi, ils participent à l’image que la société construit d’elle. C’est à partir de cette réflexion que j’ai décidé du sens que j’allais donner à la photo.
Dans la période dans laquelle nous vivons, où l’égalité des sexes avance à petit pas, où les droits des femmes sont constamment menacés, il est grand temps que les artistes s’interrogent sur la manière dont ils mettent en scène les femmes et l’image que leur œil en donne. La photographie comme tous les autres arts doit être au service des êtres humains et non pas les êtres humains au service de l’art.
Penser mon métier de photographe, c’est avoir une réflexion sur mon sujet. Il n’est pas question pour moi que les femmes soient l’objet du plaisir, mais le sujet du désir. La primauté va donc au respect de l’être et de la beauté de toutes les femmes dont mon rôle est de mettre en lumière. À travers des styles de vie très différents d’une personne à une autre, mon travail est d’en saisir la singularité.
Faire fi des canons et révéler la multiplicité de l’élégance et de la grâce : toutes les femmes sont belles même lorsque les lumières sont éteintes.
Pour les messieurs, la démarche est la même. Mais pour eux, il s’agit de révéler leur sensibilité, d’encourager leur élégance romantique et de faire surgir leur différence dans un dandysme exacerbé. Leur force est souvent manifeste pour mieux cacher les poètes et les rêveurs qu’ils sont en fait.
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